Tout savoir sur la microstation d’assainissement individuel
La microstation d’épuration ou microstation assainissement individuel est un dispositif de traitement des eaux usées à usage individuel ou domestique. Elle convient aux résidences secondaires et aux habitations qui ne sont pas reliées à l’assainissement collectif. Elle a une durée de vie qui peut aller jusqu’à 20 ans si elle est bien entretenue.
Bonnes raisons de choisir un dispositif d’assainissement domestique
La microstation assainissement individuel est avant tout un dispositif rentable et respectueux de l’environnement. Cela est dû au fait qu’elle est capable d’assurer à elle seule le prétraitement et le traitement. Pour cella elle utilise une cuve divisée en plusieurs compartiments et tout cela de manière écologique. La microstation est par la suite un dispositif très pratique logistiquement. En effet, elle n’occupe pas beaucoup de place avec moins de 5 mètres carrés au sol.
Par conséquent, elle s’adapte aux espaces réduits. Elle s’installe très facilement et rapidement et on peut la mettre partout : hors-sol, en nappe phréatique ou à l’intérieur (cave, garage) si on ne dispose pas de terrain. Elle convient aux installations neuves comme aux travaux de réhabilitation. Par ailleurs, c’est l’une des solutions les moins chères par rapport aux autres types de dispositifs.
Quels sont les avantages et les incovénients d’une microstation?
Les avantages :
La microstation d’épuration est une solution écologique pour traiter les eaux usées sans utiliser de produits chimiques. Compacte, elle ne nécessite qu’une surface au sol d’environ 5 m² et est très efficace, puisque l’eau rejetée est propre à 99 %. De plus, son fonctionnement électrique ne consomme que 30 kWh par EH par an, soit environ 5 € par EH par an, et sa durée de vie est de 20 ans. Son installation est simple et ne vous prend qu’une demi-journée de chantier pour le terrassement, la pose et le branchement.
Les inconvénients :
Cependant, vous devez veiller au développement des bactéries qui jouent un rôle essentiel dans la dégradation des matières et de les réactiver après une longue absence. De même, une microstation n’est pas adaptée à une résidence secondaire en raison de son besoin d’utilisation continue. Vous devez également noter qu’elle ne peut pas être installée en zone sensible selon la classification du SPANC.
Si un mauvais équilibre se produit entre les entrées et les sorties, la station peut s’encombrer de boues. Cela entraine la nécessité d’une vidange tous les 6 mois à 1 an. En somme, la microstation d’épuration est une solution écologique, économique et efficace pour le traitement des eaux usées. Cependant elle nécessite un certain niveau d’entretien pour maintenir son bon fonctionnement.
Les étapes successives d’installation d’une microstation
Si vous envisagez d’installer un dispositif individuel, vous devez d’abord faire une étude de terrain afin de déterminer le budget à engager. En deuxième lieu,vous devez contecter le SPANC pour vous faire délivrer une attestation de conformité. Troisièmement, on procède au traçage des tranchées d’alimentation qui se poursuit avec le placement de la microstation sur un lit de pose, plan et de niveau. La quatrième étape est le raccordement des canalisations.
En effet, il faut installer un réseau d’alimentation d’eau non traitée qu’il faut raccorder à la microstation. En cinquième lieu, on fait une tranchée d’infiltration si l’étude de perméabilité du sol le permet. La sixième étape consiste à l’installation d’un réseau d’alimentation électrique pour pouvoir le raccorder. L’avant-dernière étape est le contrôle du SPANC sur les lieux pour vérifier la conformité. Enfin, il y a le remblayage qui se fait par couches successives jusqu’à une hauteur suffisante au-dessus de la nature du sol.
L’entretien de la microstation d’assainissement non collectif
Il existe deux types d’entretien de la microstation d’assainissement individuel : l’entretien régulier et l’entretien annuel. Concernant l’entretien régulier, vous devez prévoir une petite visite toutes les deux semaines voire même 1mois. Lors de ces visites, il faut vérifier si l’alimentation électrique, le compresseur et la turbine fonctionnent normalement. Le technicien regarde aussi voir si les systèmes d’alarme marchent bien. Il importe de s’assurer en outre que les ventilations ne soient pas bouchées, par exemple, par la végétation, le sable ou les nids d’oiseaux. Parfois, la mauvaise odeur peut être un signe de dysfonctionnement.
L’entretien annuel d’un autre côté consiste à une opération de révision et de maintenance complète faite obligatoirement par un professionnel. Lors de cette opération, celui-ci contrôle l’exutoire, les alarmes, l’électronique, les ventilations et le matériel électromécanique. Le contrôle comprend notamment le compresseur, la pompe de relevage et les filtres.
Les normes de l’assainissement non-collectif à respecter
L’assainissement non collectif (ANC) est soumis à un cadre réglementaire que plusieurs lois et décrets définissent, notamment la loi sur l’eau de 1992, qui vise à préserver la santé publique et la qualité des ressources hydriques. La législation française en matière d’assainissement se renforce par la Directive Cadre sur l’Eau de la Commission européenne.
Depuis 2012, les dispositifs d’assainissement non collectif doivent se conformer à la norme NF DTU 64, qui englobe les fosses toutes eaux, les bacs à graisse, les stations de relevage, ainsi que tous les matériaux de filtration assimilés. Parmi les critères à respecter, il faut ajuster le volume de la fosse toutes eaux en fonction du nombre de pièces dans la maison, et il faut situer les installations à l’écart des zones de circulation et de stationnement des véhicules, des zones de culture ou de stockage de charges lourdes, tout en étant loinde tout arbre et plantation.
Impératifs
Il est impératif de maintenir la séparation entre les eaux de pluie et les eaux usées, et les dispositifs d’assainissement non collectif doivent faire l’objet d’un entretien régulier pour assurer leur bon fonctionnement. L’entreprise chargée de la vidange est tenue de fournir à l’utilisateur un certificat attestant de l’opération.
Quant aux microstations d’épuration biologiques, elles assurent l’ensemble des phases de prétraitement et de traitement au sein d’un unique dispositif étanche, permettant ainsi le rejet des effluents dans le milieu naturel. Ces microstations font l’objet d’un double contrôle, avec un marquage européen CE-12566-3 (+A1) et un numéro d’agrément national. Toutefois, il convient de noter que les microstations ne conviennent pas aux résidences secondaires et ne peuvent être installées dans des zones sensibles selon la classification du SPANC. Un équilibre entre les entrées et les sorties doit être maintenu pour éviter l’accumulation de boues et la nécessité de vidanger la station tous les 6 mois à 1 an.
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